La métropole française s’inquiète. En effet, la présence des moustiques-tigres pose de plus en plus de problèmes aux autorités. Récemment, une élue LREM de Mayotte a d’ailleurs décidé de mettre en garde, estimant que la colonisation risquait de continuer et s’accentuer dans les années à venir. Les moustiques-tigres sont porteurs de maladies, comme le virus zika, la dengue ou encore le chikungunya.
Mardi, une commission d’enquête au sein de l’Assemblée nationale a été très claire. Selon les élus y participant, il faut que des actions concrètes soient rapidement mises en place. Comme le rappelle la rapporteuse Ramlati Ali, élue LREM de Mayotte, il n’existait aucun moustique tigre en France en 2004. Aujourd’hui, pas moins de 58 départements sur 96 ont été envahis par cette espèce, qui profite des eaux stagnantes pour proliférer et attaquer.
Les moustiques-tigres, nouveau danger sanitaire
Aujourd’hui, le pays doit donc apprendre à vivre avec ces nouveaux risques et surtout, de nouvelles maladies. Les épidémies, en Outre-mer par exemple, sont de plus en plus récurrentes et surtout, de plus en plus virulentes. De fait, pas moins de 46 propositions ont été dévoilée par la commission en charge de cette enquête, afin d’aider le pays à mieux s’armer contre ces risques sanitaires.
La menace, prise au sérieux
Premier point, la diversification des actions. À ce jour, le gouvernement ne dispose que d’un seul insecticide, le deltaméthrine. Si ce pesticide est utile et efficace, il ne faut pas en abuser et ce, pour des raisons environnementales. Ensuite, le moustique pourrait s’y habituer et développer une résistance. Ensuite, l’Assemblée demande une meilleure information et une prévention plus active, notamment dans les lieux les plus touchés.
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