Des révélations signées Mediapart. En effet, selon le journal d’investigation, l’armée française aurait été infiltré par plus d’une dizaine de néo-nazis. Afin d’aller en ce sens, le journal s’appuie sur de nombreuses images trouvées sur les réseaux sociaux. L’armée, contactée, a assuré vouloir prendre le sujet au sérieux.
Des néo-nazis au sein de l’armée française ? La question est directement posée par Mediapart, qui a récemment dévoilé un papier selon lequel, plus d’une dizaine de membres de l’armée française, seraient directement liés à certaines mouvances extrémistes. Face à cette situation, l’armée a décidé de réagir, affirmant ne pas disposer des moyens humains et techniques pour contrôler les publications de l’ensemble de ses membres. Toutefois, le sujet est sur la table et le ministère de Florence Parly a confirmé vouloir tout faire afin de lutter contre le communautarisme.
Des néo-nazis au sein des forces armées ?
Sur les réseaux sociaux, certains militaires ont effectivement décidé de ne rien cacher, évoquant sans sourciller leur rapport à l’extrême-droite. Alan V. militaire du 27e bataillon de chasseurs alpins s’est par exemple montré avec le tatouage « Meine Ehre heißt Treue (Mon honneur s’appelle fidélité) » en rapport avec les devise des soldats SS, à l’époque d’Hitler. Ce dernier a également affirmé sur sa page Facebook, que pour régler le problème de l’immigration il fallait prendre les armes.
Mediapart accuse et dénonce
D’autres, comme Yann G. du 1er régiment de hussards parachutistes ont également posé avec des tatouages ou des vêtements évoquant directement l’Allemagne Nazie. Ce dernier s’est par exemple pris en photo avec un t-shirt « Blood and Hunour » en référence à la jeunesse hitlérienne, dont l’une des devises était « Blut und Ehre ». Ils seraient une douzaine à avoir été identifié. L’armée elle, a confirmé que seuls deux des militaires pointés du doigt ont quitté leur fonction et ce, de leur propre chef. Les autres en revanche, officient toujours pour leur pays.
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