France : un acteur bientôt jugé pour violences

Juge - avocat
Photo Istock

Un acteur du monde du septième art français sera bientôt devant la Justice. Le mis en cause dont l’identité n’a pas été révélée au public répondra des faits de «violences volontaires par ex-conjoint ou ex-partenaire» qui lui sont reprochés par Marie Coquille-Chambel, une youtubeuse spécialisée dans le théâtre. Selon les informations relayées sur cette affaire, l’enquête qui a été ouverte le vendredi dernier est à la charge du commissariat du XXe arrondissement. Par plusieurs publications sur le réseau social de l’oiseau bleu et sur celui de Mark Zuckerberg, la plaignante avait annoncé l’action qu’elle s’apprêtait à faire.

« Coups de poing au visage… »

 Celle qui anime  une chaîne YouTube sur le théâtre, Plain Chant, indique notamment avoir été violentée à plusieurs reprises par de cet acteur de la Comédie-Française dont le nom reste inconnu. Elle aurait été également menacée de mort selon ses écrits par le mis en cause. Sur les réseaux sociaux, la femme a notamment publié des images qui montrent les traces des violences sur son corps. Elle a également donné avec précision les dates auxquelles elle a été violentée par le comédien.

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«J’ai été frappée le 6 mars, le 26 mars et le 2 mai. Coups de poing au visage, dans les côtes, dans le dos quand j’étais à terre, coups de livres, de chaussures. Il m’a tirée par les cheveux dans tout son appartement. Il m’a jetée au sol. Il a tenté de m’étrangler et a laissé des marques sur mon cou. J’ai des enregistrements audio où il me menace de mort», a-t-elle décrit dans sa publication.

« L’omerta n’est plus possible… »

«Je crois que l’omerta n’est plus possible dans le théâtre et je refuse qu’une autre puisse subir de telles violences de la part d’un homme, qu’importent son influence et sa notoriété», a poursuivi Marie Coquille-Chambel. Son conseil fera par la suite remarquer qu’elle fait objet depuis cette publication de harcèlement dans le but de révéler l’identité de celui qui l’a violenté. «Il ne lui appartient pas de révéler ce nom», a indiqué son avocate, Me Agnès Tricoire dans un communiqué rendu public la semaine dernière.

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