L’ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo condamné à 10 ans de prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il a été condamné pour abus de fonction et relaxé pour les faits de corruption. L’ancien ministre de la justice Valentin Djènontin n’a pas manqué de réagir.
Valentin Djènontin, ancien garde des sceaux, ministre de la justice de Boni Yayi s’est prononcé sur la décision rendue par la Criet contre l’ancien maire de Cotonou et ancien Président de la Renaissance du Bénin. Sur sa Page Facebook, Valentin Djènontin a dit être stupéfait par la décision rendue par la juridiction en charge de l’affaire.
En effet, précise-t-il, « comment comprendre que Léhady SOGLO, poursuivi pour une affaire de malversations financières à la mairie de Cotonou, soit relaxé au bénéficie du doute pour les faits de détournement de deniers publics et de corruption dans la passation des marchés publics? C’est quoi alors malversations financières », se demande l’ancien député.
« Finalement, pourquoi toutes ces persécutions, humiliations du préfet et du gouvernement vis-à-vis de l’intéressé et de sa famille? », s’interroge le ministre Djènontin au sujet de l’humiliation infligée par l’ancien préfet, Modeste Toboula à l’ex édile de Cotonou..
« Donc, c’est simplement pour abus de fonction que Léhady SOGLO a écopé de 10 ans de prison, d’amendes, de dommages et intérêts d’environ 272 millions avec un bonus de mandat d’arrêt international? », se désole Valentin Djènontin qui a indiqué que les décisions de la Criet manquent de plus en plus de lisibilité.
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