Roger Stone, condamné à 40 mois de prison pour son rôle obscur joué dans la supposée ingérence russe durant la campagne présidentielle américaine de 2016, peut compter sur le soutien du président Trump. Ce dernier a effectivement décidé de commuer sa peine, lui évitant ainsi de rester derrière les barreaux.
Personnage sulfureux, Roger Stone, 67 ans, est dans les petits papiers du président américain qui, dès sa condamnation, a assuré qu’il allait le gracier. Reconnu coupable de mensonge auprès du Congrès, cachant ses véritables liens avec WikiLeaks, notamment au sujet des mails hackés du clan démocrate en 2016. Il aurait tenté de protéger le président Trump, lui aussi englué dans cette affaire. Alors qu’il était passible d’une peine allant de 7 à 9 ans de prison, ce dernier a finalement été condamné à 40 mois de prison.
Une peine de 40 mois de prison
La Maison-Blanche a effectivement communiqué sur le sujet, affirmant qu’une ordonnance de clémence venait d’être signée par le président américain au sujet de la peine de Roger Stone. Selon les dires de l’exécutif, la peine prononcée à son encontre est une peine injuste et l’ami du président n’a pas à être victime du « canular russe » que les démocrates et la presse ont tenté de relayer à de multiples reprises.
L’avocat de Stone se dit surpris
Reconnu coupable au mois de novembre dernier, de mensonge face à la commission d’enquête du Congrès, mais également de subordination, Roger Stone évite donc de passer plusieurs mois derrière les barreaux. Son avocat lui, n’a pas tardé à réagir, affirmant être agréablement surpris de cette décision du président Trump. Une annonce clémente, bienvenue, alors que la peine de Roger Stone devait débuter dans les prochains jours.
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