Le livreur qui revendait illégalement des meubles s’en tire à bon compte

Le tribunal correctionnel de Montpellier a débouté le géant de l’ameublement Ikea qui avait accusé un livreur de mettre en vente ses produits sur Snapchat. L’accusé a été purement et simplement relaxé sur ces accusations même s’il a par contre été condamné à six mois de prison pour port d’arme prohibé. Selon la décision de la justice, il n’y a pas eu vol tel que formulait la structure suédoise dans sa plainte. A en croire les explications fournies par le conseil du mis en cause, il n’y a pas eu vol car les colis qui sont récupérés par le livreur n’appartiendraient plus à Ikea.

Les colis n’appartiennent plus à Ikea selon l’avocate

On retient ainsi qu’il s’agit de colis abîmés ou manquants. L’avocate a d’ailleurs mis l’accent sur le fait que l’entreprise dans ces conditions, soit indemnisée par le transporteur selon la règle du transfert de risque. Le mis en cause aurait d’ailleurs reçu l’autorisation du transporteur de récupérer ces produits qui étaient destinés à la destruction. L’affaire remonte en effet au mois de décembre dernier alors que l’entreprise avait identifié de petites annonces sur la vente de meubles « tombés du camion ».

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Au mois de juillet, l’accusé a été interpellé après un signalement du géant de l’ameublement. Un couple originaire de Montpellier a également été interpellé par les enquêteurs de la sûreté départementale. Ils ont été jugés en comparution direct. Pour ce qui est du livreur, il était accusé de profiter de son travail pour une société de transport pour s’adonner à la vente des produits de Ikea. L’entreprise suédoise l’accuse notamment de mettre en vente du matériel prétendument endommagé.  

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