Exilé en France depuis août 2017, Léhady Soglo n’en finit pas avec les déboires judiciaires. Avant sa récente condamnation à 10 ans de prison par la très célèbre Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), l’ex édile de Cotonou était devenu très peu disert sur l’actualité béninoise qu’il suit pourtant depuis l’hexagone. Pourquoi avait-il presque qu’arrêté d’apporter son grain de sel sur ce qui se passe dans son pays qu’il ne peut pas regagner sous peine d’être jeté en prison ?
Selon un ses proches interrogé par Jeune Afrique, le jeune loup de la famille Soglo craignait qu’une prise de parole publique ne le desserve. « Il sait que la justice peut avoir la main très lourde envers les opposants » avait poursuivi ce membre de son entourage qui se confiait à la fin du mois dernier au magazine panafricain. Les craintes de Léhady Soglo étaient visiblement fondées puisqu’il a été condamné à 10 ans de prison pour abus de pouvoir. Il devra également payer 267 millions de francs Cfa de dommages et intérêts à l’Etat béninois et 5 millions d’amende. La Criet a pour finir décerné un mandat d’arrêt international contre lui.
Plusieurs mandats d’arrêt délivrés contre lui
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’ex édile de Cotonou est poursuivi par la justice béninoise même à l’étranger. En juin 2018, un premier mandat avait été délivré contre lui pour « rébellion ». La justice lui reprochait de s’être opposé à la perquisition de sa maison. Dans le même mois, un deuxième mandat intervient et ensuite un troisième le 10 juillet 2018. L’homme est donc activement recherché par la justice béninoise.
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