Libye : Macron et Merkel menacent indirectement Erdogan

La Libye, en proie à une guerre civile depuis l’assassinat de Kadhafi en octobre 2011, est encore loin de trouver une issue, surtout avec l’intervention de certaines puissances étrangères dans le pays qui alimentent les deux camps impliqués dans le conflit en armes . Mais ce samedi, plusieurs puissances européennes ont décidé de sonner la fin de la récréation à travers une déclaration commune dans laquelle elles disent être prêtes à envisager des sanctions à l’encontre des puissances étrangères qui violent l’embargo sur les armes dans le pays.

« Nous appelons tous les acteurs étrangers à cesser les interférences et respecter l’embargo sur les armes, établi par le Conseil de sécurité des Nations unies, » écrivent, dans une déclaration commune, Angela Merkel, Emmanuel Macron et Giuseppe Conte. Egalement, Berlin, Paris et Rome ont invité les deux camps ainsi que les puissances extérieures qui les soutiennent à cesser le combat. «  Nous appelons toutes les parties en Libye, ainsi que leurs soutiens étrangers à une cessation immédiate des combats  », ont indiqué les dirigeants dans un communiqué, publié en marge des négociations sur un plan de relance post-coronavirus à Bruxelles.

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L’Egypte menace

Sans nommer aucun pays parmi les « soutiens étrangers, » les trois dirigeant avisent indirectement Ankara, qui soutient le Gouvernement d’entente nationale. Ce jeudi, le président égyptien Abdel Fattah al Sissi, soutien du camp Haftar avait prévenu dans un communiqué, que l’Égypte ne restera pas passive en cas d’initiative susceptible de constituer une menace directe contre sa propre sécurité ou celle de la Libye. Il a fait cette déclaration alors qu’il recevait la visite de chefs de tribus libyennes qui lui ont donné carte blanche pour intervenir militairement en Libye, afin de préserver la souveraineté du pays.   

La preuve d’une démarche illégale

De son côté, le président Turque Recep Tayyip Erdogan, a indiqué toujours soutenir le gouvernement d’entente nationale, en dénonçant le parti pris du Caire. « Les mesures que prend l’Égypte ici, en particulier le fait de prendre parti pour le putschiste Haftar, sont la preuve d’une démarche illégale » a affirmé M. Erdogan.

Une réponse

  1. Avatar de Samailamano54@gmail.com
    Samailamano54@gmail.com

    Vraiment la situation de Libye est devenue très délicate

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