Nicolas Sarkozy apporte son soutien indéfectible à un ministre de Macron

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a apporté son soutien au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Dans une interview accordée à un média français, dans la soirée d’hier lundi 27 juillet 2020, l’ex locataire de l’Elysée a fait savoir que l’actuel occupant de Beauvau, peut compter sur son « amitié ». Pour ce dernier qui est visé par une accusation de viol, Nicolas Sarkozy a plaidé pour le respect de la présomption d’innocence, sans laquelle la démocratie n’existe pas, selon lui. « Spécialement dans un pays comme le nôtre » qui a traversé des périodes comme « la Terreur » sous l’époque révolutionnaire, a t il ajouté.

Une plainte depuis trois ans

Il a cité une phrase venant de « Saint-Just, le bien mal nommé » qui, a-t-il fait savoir, disait : « Prouvez votre vertu ou entrez dans la prison ». Par ailleurs, au cours de son intervention, Nicolas Sarkozy a fait part de sa confiance concernant le Premier ministre Jean Castex. « Aujourd’hui mon devoir, c’est un devoir vis-à-vis du pays que j’ai dirigé pendant cinq ans. Et je ne dois plus être dans le combat politique. Mais Jean Castex, c’est un homme de qualité » a-t-il déclaré. Notons que Gérald Darmanin est actuellement visé par une accusation d’agression sexuelle. Depuis 3 trois ans, il a fait l’objet d’une plainte de la part d’une femme, Sophie Patterson-Spatz. Celle-ci lui avait fait appel en 2009, pour essayer de faire annuler une condamnation. D’après l’accusatrice, Gérald Darmanin lui aurait fait miroiter son soutien et elle aurait été sentie obligée de « passer à la casserole ».

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« Il a toujours fermement contesté cette accusation »

Le ministre de l’Intérieur a assuré de son côté qu’il était question d’une relation librement consentie. Il y a une semaine, ses avocats avaient fustigé, dans un communiqué, « de fausses informations et des propos diffamatoires », suite aux manifestations féministes contre leur client. Dans le document, ils ont indiqué que « Gérald Darmanin n’a jamais, en aucun cas, échangé une intervention – qu’il n’avait d’ailleurs pas le pouvoir de faire aboutir -, en contrepartie d’une faveur sexuelle. Il a toujours fermement contesté cette accusation ou un quelconque abus de pouvoir notamment lors de son audition le 8 février 2018 ».

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