L’année 2020 est une année spéciale dans la vie politique de plusieurs Etats en Afrique de l’Ouest. En effet, les dirigeants du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée et du Niger devront céder leurs sièges à d’autres successeurs ou, ceux à qui les lois fondamentales le permettent, pourront se succéder à eux-mêmes, si le peuple en décide ainsi. Toutefois, ces élections ne s’annoncent pas trop pacifiques et ne promettent pas l’enracinement de la démocratie dans la sous-région, vue certains signes annonciateurs de troubles dans certains pays comme la Côte d’Ivoire.
C’est ce qui a préoccupé le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), M. Mohamed Ibn Chambas, qui lors d’une intervention ce jeudi 09 juillet 2020 devant le conseil de sécurité, a parlé de l’enjeu majeur que représentent ces élections présidentielles dans ces différents pays. D’après lui, les élections de cette année sont une occasion pour faire asseoir une vraie démocratie dans la sous-région.
L’UNOWAS continuera d’œuvrer
Cependant, il n’a pas manqué de mettre en garde contre les « foyers majeurs de crise », que peuvent constituer les scrutins et a invité à des élections inclusives, transparentes et crédibles. « En prévision de ces élections, qui pourraient être des foyers majeurs de crise, l’UNOWAS continuera d’œuvrer avec ses partenaires pour appuyer les efforts de ces cinq pays en vue de la tenue d’élections inclusives, transparentes et crédibles qui sont cruciales pour la stabilité et le développement de la région », a indiqué le représentant d’António Guterres.
Egalement, M. Chambas n’a pas passé sous silence l’actualité du moment, la pandémie du coronavirus, qui pourrait aussi constituer un véritable défi pour ces différents pays dans le cadre de l’organisation des élections.
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