Projet d’annexion israélien : plus de 100 élus français réclament des sanctions internationales

En septembre 2019, peu avant les élections législatives israéliennes de septembre 2019, le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahu annonçait, en cas de réélection, son projet d’annexer la vallée du Jourdain, et cela  avec les bénédictions de l’administration Trump. En mai 2020, le premier ministre reconduit, formait enfin son gouvernement après de multiples tractations ; et l’annexion de la Cisjordanie et de la vallée du Jourdain prévue pour juillet. Pour des parlementaires français, le projet israélien représentait une violation flagrante du Droit International.

Une « menace imminente »

Des parlementaires français, une centaine, étaient ce mercredi montés au créneau pour dénoncer le projet israélien l’annexion de la Cisjordanie et de la vallée du Jourdain. Pour ces députés français de différents bords politiques, les intentions israéliennes représentaient tant une violation patente du droit International qu’« une menace imminente » pour le peuple palestinien, et la paix dans la région. La France, avec en premier lieu, le président Macron, avait il y a quelques jours demandé aux autorités israéliennes de renoncer à leur projet, voire à tous « projets d’annexer des territoires européens ».

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Mais ce mercredi, les parlementaires allaient plus loin en demandant à l’Union Européenne de reconnaitre l’Etat de Palestine et le cas échéant,  à la France de procéder à cette reconnaissance unilatéralement. La vallée du Jourdain, en plus d’être une zone économique et agricole importante pour les Israéliens, elle est considérée par les gouvernements israéliens successifs comme une ceinture de sécurité contre les États arabes de l’Est. Et Les palestiniens ont déjà menacé d’annuler les accords de paix existants si le premier ministre Netanyahu allait de l’avant avec son plan.

C’est dans une tribune ouverte, dans un média français que les députés avaient tenu dire tout leur inquiétude devant un acte qui pour signifiait une totale négation des principes internationaux de la souveraineté territoriale. Pour ces parlementaires français, le « statut quo » n’était plus aujourd’hui possible et il fallait que la communauté internationale dans son ensemble acte au plus tôt la reconnaissance de l’Etat de Palestine.

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