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USA : le chantage de Donald Trump à la France

Le parlement français concrétisait en juillet 2019 son intention d’imposer aux géants du numérique tels que Google, Apple, Facebook et Amazon une taxe de 3% sur leurs revenus en France ; la taxe ‘’GAFA’’. Une tentative de lever des impôts auprès des entreprises qui gagnent beaucoup d’argent auprès des consommateurs français mais qui ne paient pas beaucoup d’impôts dans le pays.

Une initiative française, qui avait soulevé des conflits avec les USA et avait en l’occurrence été soumise à la médiation de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Pour l’OCDE, il urgeait de faire de l’initiative française, une taxation commune à tous les pays membres de l’Organisation. Une réglementation en ce sens devrait aboutir fin 2020.

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Mais pour l’administration Trump, une telle taxe était un attaque directe aux USA, surtout que les ‘’GAFAS’’ en question étaient des entités américaines. Ce vendredi, l’administration du président Trump faisait savoir qu’en représailles, le gouvernement des Etats-Unis avait en intention d’imposer de nouvelles taxes sur les produits français, si Paris ne revenait pas sur sa taxe ‘’GAFA’’.

1.3 Milliards de dollars de taxes, si rien n’est fait…

Dès décembre 2019 déjà les USA avaient fait savoir par le Bureau du représentant américain au commerce(USTR), que la taxe française sur les géants du numérique étaient une d’une discrimination flagrante vis-à-vis des entreprises américaines ; et incompatible avec la politique fiscale internationale. Le Bureau du représentant américain au commerce, avait alors proposé des représailles de 100 % de taxes, environ 2.4 milliards usd, sur tous les produits français.

Ce vendredi, le président Trump revenait à la charge quant à sa menace sur les produits français. Cette fois cependant, si le taux de taxation avait épargné des produits clés comme le fromage et le vin, il restait quand même très élevé, 1.3 milliards de dollars. Un taux élevé que le président brandissait comme une épée de Damoclès sur les exportations françaises aux USA. Cependant le bureau du représentant américain au commerce avait ajouté ce vendredi,  que les prélèvements seraient retardés de 180 jours pour laisser le temps aux négociations.

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