Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, semble plutôt optimiste. En effet, ce dernier a estimé que la recherche contre le nouveau coronavirus avançait plutôt bien et a affirmé qu’un vaccin pourrait bientôt voir le jour. Toutefois, ce dernier a insisté sur le fait que les personnes les plus vulnérables soient les premières concernées par la recherche.
Depuis le début de la crise, de nombreuses voix s’élèvent afin de critiquer la loi de l’offre et de la demande. Certains pays souhaitent absolument obtenir le vaccin et n’hésitent pas à offrir des ponts d’or aux entreprises les plus avancées. Or, cela se fait au détriment de la solidarité. Les personnes vivant dans les pays les plus riches pourraient ainsi obtenir le vaccin plus rapidement que les autres. Face à cette inégalité, Bill Gates a appelé à plus de collaboration, estimant que les plus pauvres et les plus à risques, se devaient d’obtenir le vaccin avant les plus offrants.
Bill Gates appelle à plus de solidarité
Dans le cas où la situation n’évoluerait pas en ce sens, la pandémie pourrait alors être plus longue et donc, plus meurtrière. Dans les faits, les plus à risques continueront de subir les effets de la maladie tandis que les plus aisés pourront prendre le temps de correctement se soigner. Face à cette situation, Bill Gates a invité les leaders mondiaux à se dresser afin de réclamer une redistribution des richesses scientifiques, un peu plus égale et équitable.
Le civid ne doit pas faire oublier les autres combats
Toutefois, cette crise sanitaire ne doit pas non plus faire oublier les autres combats engagés. Le SIDA notamment, continue de sévir, notamment en Afrique. Malheureusement, les regards se sont tournés vers le nouveau coronavirus, mettant la production de médicaments contre le virus, entre parenthèses. Le monde doit donc se réinventer et faire place à plus de collaboration. Toutefois l’optimisme est de mise. Depuis 2002, date de la création du programme d’aide américain PEPFAR, les efforts entrepris en faveur de la lutte contre le SIDA sont importants et prouvent que la menace a bel et bien été assimilée.
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