Ce Mardi 28 juillet après-midi, la commission des lois a auditionné Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté. Mais l’audition qui avait le plus retenu l’attention tant des médias que de l’opinion publique, ce fut celle du très médiatisée ministre de l’intérieur, Gérald Moussa Darmanin.
Au cours de son allocution le ministre de l’intérieur s’était exprimé sur les « violences policières » donnant sur la terminologie, une appréciation subjective qui en avait heurté plus d’un dans l’opinion française. Mais ce jeudi, alors que la polémique enflait autour des propos de M. Darmanin ; la presse nationale révélait que Matignon avait tenu à assurer la Place Beauvau de tout son soutien.
Un soutien appréciable…
S’exprimant sur les violences policières M. Darmanin avait déclaré : « Il peut y avoir des dérives qu’on doit sanctionner et je pense que le gouvernement les sanctionne et s’il ne le fait pas, il faut que la presse, les syndicats, les parlementaires rappellent à la hiérarchie policière et au ministre de l’Intérieur ce qu’ils doivent faire, et c’est bien légitime ». Jusque-là dans ses propos, l’opinion publique française n’avait trouvé aucun sujet à controverse.
Mais c’est lorsque le locataire de la Place Beauvau avait allégué que « personnellement » parler de « violences policières » l’ « étouffait » et que « Par principe, l’idée même de ‘’violences policières’’ », était pour lui « totalement antinomique » ; que la polémique avait débuté. Si le propos du ministre de l’Intérieur était somme toute cohérent et sa logique pas difficile à suivre ; c’étaient, selon la presse française, les mots choisis pour l’exprimer qui avait créé le tollé.
De nombreux français avaient trouvé l’analogie avec le motif de décès, mort par étouffement, de ces victimes des violences policières, pour le moins méprisant. Et ils avaient été nombreux sur les réseaux sociaux à critiquer M. Darmanin. Des critiques si virulentes que, le bureau du premier ministre Jean Castex avait dû confier à la presse que le ministre de l’intérieur bénéficiait de « toute sa confiance ». Un soutien de Matignon qui voulait peut-être ainsi couper court à la controverse et éviter un autre battage médiatique autour du ministre de l’intérieur, déjà secoué par la polémique autour de l’affaire de viol dans laquelle il avait été cité.
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