La queue est un appendice qui prolonge le corps de certains vertébrés (colonne vertébrale) ou invertébrés. On la retrouve surtout dans le règne animal. Elle joue différents rôles dans l’anatomie de ces derniers. Par exemple, la queue du margouillat ou des lézards est un organe moteur qui leur permet sauter ou se déplacer avec précision verticalement comme horizontalement. Chez certains oiseaux, c’est même un organe de séduction secondaire. Pour certains reptiles, perdre un morceau de queue en cas de danger vis-à-vis d’un prédateur, offre une occasion de s’enfuir car la queue détachée se tord toute seule par réflexe ce qui peut détourner l’attention de l’agresseur. Par contre dans le cas des animaux comme le chien, les taureaux, les bœufs, les bovidés, la queue est rattachée à leurs hanches sert à chasser les insectes qui rôdent autour ou se posent sur l’ensemble de leur anatomie.
Bien souvent et dans les milieux tropicaux surtout, il y a des mouches et des insectes que chassent la queue des animaux mais les mouches sont bien plus nombreuses que les autres insectes en journée. Il faut noter que les journées en milieu tropical sont plus longues les nuits d’où le choix des mouches pour désigner un des insectes qui dérange les animaux dans ce proverbe africain. Étant donné que tous les animaux ne sont pas pourvus d’une queue, ce proverbe béninois explique qu’ils ont d’autres moyens de défense. Ce sont des mécanismes mis en place naturellement et qui aident aussi l’animal à se débarrasser des insectes qui le perturbent.
Comme le pique-bœuf à bec jaune ou rouge qui ne se nourrit essentiellement de tiques, larves et un large éventail d’insectes, voici une alternative naturelle qui aide les bovidés à se débarrasser de ces mouches ou insectes sur les parties inaccessibles de leur corps. L’intégration de la dimension spirituelle faisant partie intégrante des cultures africaines depuis l’Égypte antique, « Dieu » représente les mécanismes naturels ou les alternatives naturelles mises en place pour remplacer le rôle de la queue pour les autres êtres vivants.
À côté de celle-ci, la représentation de « queue » vient faire aussi un parallèle avec des phénomènes naturels parmi les humains, les animaux, les circonstances et l’environnement qui dérangent. La notion de « mouches » va au delà de la mouche Dans ce proverbe, les anciens tiennent à mentionner à leurs héritiers et ceux qui l’entendent qu’il existe toujours une alternative pour se débarrasser ou éviter la gêne d’une situation aussi désagréable qu’elle soit. Il ne faut pas oublier qu’il y a pas que des mouches qui dérangent.
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