Bénin : Les ACE recrutés en 2014 toujours dans la précarité

Par le biais d’une déclaration les Agents contractuels de l’État (ACE) du ministère de l’Economie et des finances (MEF) recrutés en 2014 ont crié leur désespoir face à l’injustice dont ils sont victimes et la précarité de l’emploi. Ils informent que plus d’un an après le conseil des ministres en sa séance du 31 juillet 2019 a résolu définitivement le problème des ACE Promotion 2014 du ministère de l’Economie et des finances, rien n’a changé afin qu’ils soient rétablis dans leur droit.

Ces agents sont sans salaire depuis plus d’un an. Pourtant, ils sont tous au poste dans les différents ministères où ils ont été redéployés. Recrutés pour le compte du ministère de l’Economie et des Finances (MEF), ces agents ont été redéployés manu-militari dans quatorze (14) autres ministères. Ce qui est selon eux,  une violation flagrante des articles 2, 262 et 275 du Statut général de la Fonction publique. Dans ce statut, il est dit «qu’un Ace ne saurait être redéployé en dehors de son ministère de tutelle puisque ce dernier est recruté sur poste ». Mieux, ces agents renseignent qu’ils ont eu droit à un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) spécial différent du CDI type de tous les autres ACE du Bénin où figure des Contrôleurs des Impôts formés pendant neuf mois sur douze (12) aux frais de l’Etat. Et ayant servi l’administration fiscale pendant quatre ans, ils sont transformés en Secrétaires des services administratifs avec comme année de recrutement 2019 au lieu de 2015 qui est l’année de leur admission au concours organisé par le ministère du Travail et de la fonction publique.   

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Prétextes

A les croire, on leur a brandi la suspension intervenue de leur formation pour justifier ce changement de corps par la fonction publique. Pour les remplacer, il a été procédé  au recrutement des mêmes corps et profil qui sont envoyés en formation. Au surplus de leur supplice, le payement de leur salaire suspendu depuis déjà dix-sept mois (17) mois, a été conditionné à la signature des contrats mis en cause et modifiés régulièrement. D’après eux, minorité d’entre eux a signé ledit contrat face «aux chantages, menaces de radiation, la faim, la misère et les problèmes familiaux ».  Mais, ceux qui ont signé le contrat ne sont jamais entrés en possession des avantages et primes  de 2015 à 2019. Le secrétaire général du MEF leur a même refusé le CDI par une note le 1er mai 2019 pour motif de la disparition de l’objet de leur contrat qui est de servir au MEF en tant que contrôleurs des impôts.

Une réponse

  1. Avatar de Le Démocrate
    Le Démocrate

    Les clébés politiciens n’ont rien à dire ici?? Les malheureux

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