La section de l’Union progressiste (UP) de la 15e circonscription (du 1er au 6e arrondissement) de Cotonou est en désaccord avec certains responsables du parti. Les militants UP de cette circonscription avec le slogan « UP MON COMBAT’’, ont empêché la tournée de remerciement organisée par le bureau exécutif et les élus UP du littoral. Pour ces retrouvailles du 6è arrondissement, l’ex-ministre Isidore Gnonlonfoun, le député Orden Alladatin, le Premier adjoint au maire Randyx Ahouandjinou, la Troisième adjointe au maire Bêhanzin, les députés de la 15e circonscription Delonix kogblévi, Sèdami Fagla Médégan, Badirou Aguêmon, le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité routière (CNSR) Aubin Adoukonou et le chef d’arrondissement Dénis Gnonlonfoun étaient tous attendus. Mais, ils ont dû repartir au risque que ça ne dégénère.
Ces militants venus pour de Akpakpa (1er, 2e et 3e arrondissement) contestent selon certaines sources le leadership des députés Sèdami Fagla Médégan et Badirou Aguêmon. Ils l’ont fait savoir déjà au mois de mai 2020. Dans une note datée du 27 mai 2020 et adressée au président du parti, ces contestataires ont dénoncé des «faits pouvant constituer une entrave à la cohésion dans la 15è circonscription électorale ». Dans cette correspondance, ces militants ont attiré l’attention sur les nombreux faits qu’ils reprochent aux deux députés Sèdami Fagla Médégan (coordonnatrice du parti dans cette circonscription électorale) et Badirou Aguêmon (rapporteur du parti dans cette circonscription électorale).
Des récriminations
Ils ont indiqué au président du parti qu’ils sont témoins et victimes de «mensonges et injures pour avoir osé leur dire de changer de fusil d’épaule dans leur propos et comportements quelques mois après leurs prises de fonction provisoire à la tête des instances décisionnelles du parti dans notre circonscription électorale ». De même, ils subissent des «menaces et intimidations pour avoir regretté le positionnement, lors des communales, des copains, copines ou des connaissances au détriment des militants de premières heures et d’autres potentiels militants rassembleurs ayant travaillés d’arrache-pied à l’avènement du pouvoir Talon en 2016 ». Ils sont aussi victimes de «persécutions et harcèlement pour avoir réagi contre leurs sorties et descentes solitaires durant la campagne électorale des communales sans informer ni les candidats ni les structures de base du parti formées dans les quartiers ».
Tout sauf Sèdami et Badirou
Pour eux, ces agissements sont contraires aux dispositifs légaux du parti et ne favorisent guère l’harmonie et le dialogue entre militants UP dans cette circonscription électorale. Mais, ils n’ont jamais été écoutés par les responsables du parti. Alors, ils sont opposés à la démarche que veulent mener ces deux députés et les députés de la 16è circonscription électorale de Cotonou. Ces députés ont décidé d’effectuer des tournées dans les arrondissements. A l’issue de ces tournées, le 15 septembre prochain, ils vont mettre sur pied des bureaux du parti dans les arrondissements de Cotonou. Les contestataires disent ne pas être contre l’enracinement du parti dans leur circonscription. Mais, ils ne veulent dans que les deux députés que sont Sèdami Fagla Médégan et Badirou Aguêmon soient de la tournée et impliqués dans la mise en place des bureaux du parti dans les arrondissements de leur circonscription électorale. Abraham Zinzindohoué, responsable du Littoral et le président du parti Bruno Amoussou sont donc interpellés.
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