Biélorussie : critiqué le président évoque les Gilets jaunes en France

En Biélorussie, pays enclavé à l’est de l’Europe, des dizaines de milliers d’opposants au président biélorusse Alexandre Loukachenko se sont rassemblés à Minsk pour protester contre des élections contestées. Les élections générales du 09 aouts dernier avaient vu, le président Alexandre Loukachenko au pouvoir depuis 26 ans, proclamer avoir remporté son sixième mandat, avec plus de 80% des suffrages exprimés. Mais alors que l’UE européenne et notamment la France étaient montées au créneau pour dire leur soutien aux protestataires, le président Loukachenko, conseillait au président Macron de tourner son attention vers les ‘’Gilets Jaunes’’.

Loukachenko répond à Macron

Sept jours après que le président biélorusse ait lui-même annoncé sa réélection, des milliers de biélorusse étaient descendus dans les rues pour protester. Des protestations qui avaient vu activées contre elle une répression vigoureuse de la police et des forces de sécurité. Avec le week-end dernier des rassemblements marquées par selon la presse locale, des violences policières flagrantes. Des manifestations qui étaient selon les observateurs la pire crise sociale, à laquelle le président biélorusse devait faire face depuis son accession au pouvoir depuis 1994.

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Dès dimanche, le président Français, via twitter avait tenu à dire son soutien de l’action des protestataires, n’hésitant pas à appeler Bruxelles à se mobiliser « aux côtés des centaines de milliers de Biélorusses qui manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits, de leur liberté et de leur souveraineté ». Une sortie du locataire de l’Elysées qui avait vu une réaction immédiate du président Loukachenko.

Le président aux responsables européens réunis d’urgence ce mercredi pour la situation en Biélorussie avait expliquer aux 27 qu’ils feraient mieux de porter leur attention sur les nombreuses protestions qui avaient émergé au sein de l’union en rapport avec la pandémie. Et à Emmanuel Macron, de nettoyer devant sa porte en satisfaisant d’abord  aux revendications des Gilets jaunes. Une diatribe qui n’avait pas empêché l’UE de rejeter les résultats des dernières élections.

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