Les responsables de Facebook ont annoncé que de nouvelles mesures sont en train d’être prises dans le but d’interdire les « discours de haine implicites » sur les plateformes. Dans ce même cadre, les contenus qui ne sont pas en adéquation avec ces politiques mesures et qui ont des connotations antisémites ou racistes seront retirés. A en croire les confidences qui ont été faites par la vice-présidente de la politique de contenu, Monika Bickert, aux journalistes ce mardi, Facebook a toujours été contre les « discours de haine implicites » sur ses plateformes.
Contenu contraire à la politique de Facebook
« Ce type de contenu a toujours été contraire à l’esprit de notre politique en matière de discours de haine, mais il peut être vraiment difficile de prendre des concepts, en particulier ceux qui sont couramment exprimés en images, et de les définir d’une manière qui permette à nos modérateurs de contenu basés dans le monde entier d’identifier de manière cohérente et équitable les violations », a fait savoir Monika Bickert. Elle fera tout de même remarquer que la politique ne prend pas en compte des contenus à valeur informative.
Pression des annonceurs
En guise d’exemple, elle a cité les messages montrant un politicien faisant un blackface. Cette initiative de l’entreprise a été prise suite aux pressions qui ont été exercées sur elle ces dernières semaines. Certains groupes de défense des droits civiques qui luttent contre la diffusion de discours haineux et de fausses informations ont surveillé d’une manière particulière la plateforme de Mark Zuckerberg.
Plusieurs annonceurs ont boycotté la plateforme publicitaire de Facebook. Selon les précisions de la vice-présidente de la politique de contenu, Monika Bickert , la structure mettra à contribution son intelligence artificielle pour détecter automatiquement des discours de haine. Cette méthodologie avait permis de détecter et de retirer ces derniers mois plusieurs contenus à caractère haineux.
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