Coronavirus: une sanction chinoise déguisée contre le Canada ?

Alors que l’entreprise chinoise CanSino Biologics, à la tête de la recherche en faveur d’un vaccin contre le covid-19 a décidé de se retirer d’un partenariat avec l’Université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, de nombreux experts accusent. En effet, aux yeux de certaines personnes, il s’agirait là d’une décision purement politique.

La Chine vient-elle de sanctionner Ottawa ? En effet, les douanes chinoises ont refusé que le vaccin CanSino, destiné à être testé cliniquement (sur humain) en phase un, soit expédié au Canada. Une décision jugée incompréhensible d’autant que le retard engendré semble jeter un doute sur la suite des événements. En effet, pour le CNRC, le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) il n’est tout simplement plus possible de mener à bien une batterie de tests.

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CanSino arrête son partenariat

En effet, selon le Conseil canadien, les scientifiques de l’Université Dalhousie se tenaient prêts et auraient été en mesure de débuter la phase un des essais cliniques, dès le mois de juin dernier. À l’époque, les autorités canadiennes s’étaient alors mises en accord avec le géant pharmaceutique chinois, CanSino. Réputé, le centre de recherche de Dalhousie a également travaillé en 2014, sur un projet de vaccin contre Ebola, vaccina aujourd’hui répandu et utilisé en Afrique de l’Ouest. Une véritable déception donc, même si le CNRC ne baisse pas les bras. En effet, le Conseil, pour qui la lutte contre le covid-19 reste une véritable priorité, a confirmé qu’il se tournerait vers d’autres partenaires.

Une sanction chinois déguisée ?

Se pose dès lors la question d’une sanction chinoise. En effet, depuis quelques mois, Pékin et Ottawa font face à un véritable regain des tensions, sous fond de lutte entre la Chine et les États-Unis. Sur demande américaine, le Canada n’a pas hésité à arrêter Men Wanzhou, directrice chez Huawei, accusée d’avoir outrepassé les sanctions américaines imposées à l’Iran. Depuis, la Chine applique des mesures de réciprocité, auxquelles répond le pouvoir canadien.

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