Depuis janvier 2020, il n’y pas de mois où le Bénin n’est sur le marché financier ouest africain. La règle est devenue une course effrénée à l’endettement. Mais, cela ne semble pas inquiéter le directeur de la Communication (DCOM) de la présidence Wilfried Léandre Houngbédji. Au cours d’une sortie médiatique en début de semaine, le DCOM a estimé que la question de la dette ne doit pas relever d’un tabou. Ceci, parce que même les plus grands pays vivent sur la dette.
Wilfried Léandre Houngbédji rappelle qu’il y a des normes communautaires qu’on appelle des critères de convergence fixant les plafonds à ne pas dépasser au risque de menacer l’équilibre de la communauté. Et les emprunts répétitifs du Bénin ne devraient pas objet de crainte. Il soutient ces emprunts ne sont pas de la taille à faire crever l’un quelconque des plafonds que le Bénin doit respecter. A l’en croire, ce ne sont pas des emprunts de mille milliards que le Bénin lève d’un coup. Souvent, c’est des emprunts de cinquante, cent milliards francs CFA.
Le Bénin n’a pas atteint 50% du taux d’endettement par rapport au PIB
Wilfried Léandre Houngbédji relève que dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA), par exemple, les Etats peuvent s’endetter jusqu’à hauteur de 70 % de leur Produit intérieur brut (PIB). Or, l’endettement du Bénin en est encore bien loin. Il renseigne que le Bénin n’a même pas encore atteint 50 % du taux d’endettement par rapport à son PIB. Selon le DCOM de la présidence Wilfried Léandre Houngbédji, le Bénin «est dans le ventre mou, en dessous de 43 % ».
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