Cela fait exactement cinquante-sept ans que Martin Luther King avait prononcé son célèbre discours, qui résonne encore dans les mémoires, « I have a dreams ». Hier vendredi 28 août 2020, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale fédérale, Washington, afin de réclamer l’égalité entre tous. Aussi ont-ils réclamé la fin des violences policières.
« Les vies noires comptent »
Face au mémorial construit en mémoire de l’ancien président américain Abraham Lincoln, qui a mis fin à l’esclavage, Ils y a un siècle et demi, le révérend Al Sharpton a déclaré « nous sommes fatigués des promesses non tenues ». Il n’a pas manqué d’ajouté que « les vies noires comptent et nous ne nous arrêterons pas avant qu’elles comptent pour tout le monde ! ». Tracy Williams, une militaire Afro-américaine à la retraite, qui est venue manifester avec toute sa famille a fustigé le fait de ne pas être actuellement en sécurité avec le président américain Donald Trump à la tête des Etats-Unis. Les athlètes ainsi que les orateurs ont critiqué l’allocution de Donald Trump, qui depuis plusieurs semaines met l’accent sur les violences qui ont eu lieu en dehors des manifestations, sans pour autant s’exprimer sur les revendications des Afro-Américains.
Candidat à sa propre réélection, il s’érige en protecteur de « la loi et de l’ordre » face à son rival et ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden. Le locataire de la Maison Blanche accuse ce dernier d’avoir l’intention de tirer les Etats-Unis au Chaos. Notons que ces manifestions ont lieu suite à plusieurs bavures ciblant les Afro-américains. Toujours au cours de la manifestation étaient présents le fils et la petite-fille de Martin Luther King.
Répondre à Tchité Annuler la réponse