Le Mali a été suspendu de la francophonie. La décision a été prise hier mardi 25 août 2020, par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), au cours d’une session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie (CPF). Ce dernier, sous la présidence de la secrétaire générale de la francophonie, Louise Mushikiwabo, était réuni en visioconférence. La présidente a mis l’accent sur l’importance de retourner à un ordre constitutionnel pour contribuer de manière effective « au rétablissement de la paix et de la stabilité ».
Les actions concourant au rétablissement de la démocratie
L’organisation internationale de la francophonie a souligné que « les membres du CPF ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie ». Notons que la décision de la francophonie intervient à la suite du coup d’Etat perpétré le 19 août dernier à Bamako.
Une transition de trois ans
Elle a par ailleurs exhorté à la libération du président Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que des autres personnes arrêtées depuis le 18 août 2020. Aussi, l’OIF a-t-elle appelé « à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile, condition indispensable à une sortie de crise crédible et durable ». Rappelons que le Mali est actuellement dirigé par des militaires. Après le coup d’Etat, ils ont accepté libérer le président déchu Ibrahim Boubacar Keita et limiter la transition militaire à trois années.
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