La campagne américaine est bel et bien lancée. Si nous devions attendre l’officialisation de la candidature du candidat Trump à sa propre succession pour confirmer que la campagne des 3 novembre était enfin sur de bons rails, aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute de républicains comme démocrates sont prêts à en découdre.
À l’occasion du troisième jour de la convention républicaine, qui s’achèvera ce jeudi, l’actuel vice-président américain Mike Pence, a confirmé que Donald Trump était le seul homme capable de « sauver » les États-Unis. À ses yeux, la gauche radicale représentée par Joe Biden ne garantit aucunement la sécurité des citoyens américains. Au cours de ce discours, l’actuel numéro deux du gouvernement américain brandit alors la menace du socialisme et explique l’élection de Biden viendrait remettre en cause l’ordre et la loi sur le pays.
Mike Pence tacle Joe Biden
La question sécuritaire est primordiale aux USA où de plus en plus de manifestations et débordements sont observés. À la traîne dans les sondages, crédités de 8% d’intention de vote de moins que Biden, Trump a donc décidé d’en faire son cheval de bataille. Pour Mike Pence, l’élection d’un démocrate à la tête du pays revient à se demander si l’Amérique restera l’Amérique. Selon Pence, cette élection est importante puisqu’à 61 ans, il pourrait briguer un second mandat de vice-président avant, pourquoi pas, se lancer lui-même en 2024.
Un vice-président solide et loyal
Pour Trump, le discours et la posture de Pence sont importants. Proche du milieu conservateur et évangélique, il représente une manne importante. De nombreux chrétiens blancs ont effectivement été tenté de le suivre en 2016, apportant par la même occasion, un bon nombre de voix au président Trump. Pourtant, sa présence pour cette campagne a longtemps été incertaine. Trump souhaitait un coup de fouet et Nikki Haley, ex-ambassadrice américaine à l’ONU aurait pu prétendre au poste de vice-présidente. Loyal et discret, Pence a toutefois été remercié pour ses actions et ce dernier apparaît comme un socle solide sur lequel Trump peut se reposer.
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