Reprise des cours en présentiel au Sénégal : les étudiants mécontents des termes retenus

Photo : @pierrepllr(medium.com)

Le Sénégal se prépare à acter sa rentrée universitaire dès le 1er Septembre prochain. Une rentrée  qui s’annonce pourtant déjà mouvementée et controversée parce que les étudiants sénégalais refusaient les conditions édictées par le Rectorat général, faisant mention d’un processus de rentrée graduelle. Ce jeudi, les autorités en charge des affaires universitaires ont appelé à une conférence de presse à l’Université Cheikh Anti Diop (UCAD) de Dakar, pour selon la presse locale, lever les équivoques et désamorcer d’éventuels blocages.

Une rentrée graduelle…qui pose problème

Au Sénégal, alors que les autorités de l’Enseignement Supérieur et notamment celle de l’Office du Bac, procédaient aux derniers réglages pour l’organisation du Baccalauréat ; à l’Université l’on préparait avec tout autant d’entrain la prochaine rentrée. Au cours de ce mois, les autorités en charge des activités universitaires, à savoir, le Rectorat de l’Université Cheikh Anti Diop (UCAD) et le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), avaient prévenus d’un certain nombre de nouvelles dispositions.

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Crise sanitaire obligeant, les mesures barrières, de distanciation ou de prévention de la propagation de la pandémie étaient en toutes politiques, à prioriser. Aussi les autorités universitaires avaient-elle prévenu que tous les niveaux d’études ne seraient pas autoriser à effectuer cette rentrée en présentiel. De ce fait donc, seuls les étudiants en première année de Master (M1) et ceux en dernière année de Licence (L3) seraient autorisés à se présenter dans les différents amphis pour suivre les cours. Pour les autres niveaux à savoir les Master 2 ème année, Licence 1 ère année et Licence 2 ème année, les cours en ligne continuaient d’être de mise.

Seulement,  ces dispositions « unilatérales » selon de nombreux étudiants, notamment ceux regroupés au sein de la « Coordination des Amicales de l’UCAD », étaient également injustes et  discriminatoires. Dans une déclaration de la Coordination publiée via Facebook, les étudiants avaient laissé entendre que ces dispositions tendaient à vouloir « sacrifier la masse estudiantine la plus vulnérable à savoir les étudiants de premier cycle ». Et qu’ils combattraient avec « la dernière énergie » ces dispositions, au cas où elles entreraient en application.

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