La France a entamé une intervention militaire dans le désert au nord du Mali, en 2013, année qui a suivi le soulèvement des extrémistes islamiques liés à Al-Qaïda. Une intervention française qui a évolué vers le déploiement actuel de l’opération Barkhane avec un mandat d’opérations de contre-terrorisme dans la région du Sahel, englobant le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger. Ce vendredi et selon le protocole établi, l’Etat-Major des Armées françaises annonçait la mort au combat sur le front tchadien d’un jeune soldat de 25 ans.
Un autre carnet noir pour la force Barkhane
En mai 2019, deux commandos de la marine française Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont décédaient lors d’une mission de libération d’otages au Burkina Faso. En Novembre de la même année, 13 militaires dont six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef, décédaient dans une collision de deux Hélicoptères au Mali. En juillet 2020, Tojohasina Razafintsalama du régiment des hussards parachutistes, disparaissait dans le centre du Mali après qu’un des blindés de la force ait explosé sur un engin explosif, il avait 26 ans.
Ce vendredi le brigadier-chef Andy Fila, 25 ans, du 14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste de Toulouse déployé dans le cadre des opérations Barkhane, lui aussi disparaissait. Le jeune soldat avait succombé selon le communiqué officiel des autorités françaises, des blessures occasionnées par l’explosion d’une bonbonne de gaz au cours de la maintenance « d’un groupe frigorifique de la base de Kossei à N’Djamena ». Un décès accidentel. D’une force d’environ 4600 hommes, les troupes déployées au sein de l’Opération Barkhane avaient vu leur nombre augmenté de 600 soldats en Février dernier.
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