Vol de technologie : un chinois accusé aux USA d’avoir détruit des preuves

La justice américaine émet certains doutes quant aux actions d’un chercheur chinois, œuvrant au sein de l’université de Californie, à Los Angeles. Ce dernier est effectivement accusé d’avoir détruit une série de preuves dans le cadre d’une enquête fédérale actuellement menée, sur un possible transfert illégal de technologie depuis les États-Unis, en direction de la Chine.

Une affaire qui rappelle celle de Hongjin Tan. En effet, il y a quelques mois, ce ressortissant chinois a été condamné à deux ans de prison pour avoir transmis des données technologiques, sensibles, à la Chine. L’affaire avait alors fait grand bruit. La situation avec Guan Lei, sera-t-elle similaire ? Selon les autorités américaines, le suspect dans cette affaire, se savait surveillé. Il aurait alors pris la décision de rentrer chez lui, en Chine. 

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Guan Lei, un chercher soupçonné d’espionnage

Avant de prendre son vol, le chercheur se serait débarrassé de son disque dur, le jetant dans une benne à ordure. Ce disque dur sera finalement retrouvé par les autorités du FBI tandis que l’individu lui, a été arrêté. Refusant de coopérer avec les autorités, qui souhaitaient examiner son ordinateur, il a ainsi été placé en détention. Les autorités elles, sont formelles. En effet, le disque dur a été endommagé et les données sont difficilement récupérables. Reste à savoir si cela est dû aux actions de Guan Lei

Le ressortissant risque jusqu’à 20 ans de prison

Ce dernier est soupçonné, en outre, d’avoir transmis des données sensibles au gouvernement chinois et surtout, d’avoir menti au sujet de ses possibles liens avec l’armée chinoise, au moment du dépôt de sa demande de visa, survenue en 2018. Enfin, il est accusé d’avoir menti au sujet de contacts qu’il aurait eu avec le consulat chinois lors de son séjour. S’il a reconnu avoir participé à des entraînements militaires, notamment lors de ses études, Guan Lei réfute les accusations selon lesquelles il serait un membre à part entière, de l’armée chinoise. Des faits relativement graves puisque si l’accusé venait à être reconnu coupable, il pourrait être condamné à une peine de prison allant jusqu’à 20 ans. 

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