Alexandre Benalla n’est pas encore sorti de l’auberge. L’ancien bras droit d’Emmanuel Macron tombé en disgrâce, faisait en décembre 2018 l’objet d’une enquête parce qu’il était soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques. Les enquêteurs voulaient également tirer au clair une affaire d’obtention « frauduleuse de passeport de service » dans laquelle il est le principal suspect. En février 2020 il est mis en examen pour « faux et usage de faux document administratif ».
Avant même cette mise en examen, le juge d’instruction avait ouvert une autre enquête pour déterminer s’il était coupable également « d’abus de confiance ». dans la même affaire. En somme, ses ennuis judiciaires étaient loin de prendre fin. Hier jeudi 03 septembre, le parquet de Paris a demandé qu’il soit renvoyé devant le tribunal correctionnel. Le ministère public l’accuse d’« usage public et sans droit de document justifiant d’une qualité professionnelle». Les charges de «faux administratifs » et « usage de faux » pèsent également contre lui.
Le parquet requiert son maintien sous détention judiciaire
Son sort est actuellement dans les mains du juge d’instruction, lui qui a avoué avoir utilisé les passeports diplomatiques devant le Sénat. C’est maintenant au juge d’instruction de l’envoyer ou non devant le tribunal correctionnel comme demandé par le Parquet de Paris. Le maintien « sous détention judiciaire » de l’intéressé est également requis par le ministère public.
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