Nouveau feuilleton dans l’affaire Alexei Navalny, du nom de cet opposant russe hospitalisé actuellement à Berlin. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a demandé à la Russie de « communiquer totalement sur son programme Novitchok auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ». Le Novitchok est le nom de ces agents innervants développés par l’Union des républiques socialistes sovétiques (Urss) puis par la Russie jusque dans les années 1990. Ils sont considérés comme très toxiques.
Le mercredi 02 août dernier, la porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a indiqué qu’un « agent neurotoxique chimique du groupe Novitchok » avait été retrouvé dans l’organisme de l’opposant russe. Ce qui semblait créditer la thèse d’un empoisonnement de ce pourfendeur du régime Poutine. Cet appel de l’Otan intervient après une conjonction de l’organisation sur l’affaire Navalny ce vendredi à Bruxelles.
L’Otan demande que les coupables répondent de leurs actes
Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance, indique que le gouvernement russe doit totalement coopérer avec l’OIAC dans le cadre d’une enquête internationale impartiale. « Les alliés de l’Otan sont d’accord pour dire que maintenant la Russie doit répondre à de sérieuses questions » a-t-il déclaré par ailleurs. L’Otan met donc la pression au Kremlin parce que entre-temps l’Allemagne lui a dit que M Navalny avait été empoisonné avec cet agent neurotoxique.
L’Alliance demande d’ailleurs que les coupables de cet acte répondent de leurs actes devant la justice. L’Otan est ferme : « toute utilisation d’armes chimiques témoigne d’un manque total de respect pour la vie humaine et constitue une violation flagrante du droit international ».
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