Les membres de la commission des négociations Gouvernements Syndicats ont tenu la première session ordinaire de l’année 2020. Une session dont l’objectif est de poursuivre les négociations afin d’aboutir à la satisfaction des doléances des partenaires sociaux mais aussi pour une rentrée scolaire apaisée. La session a connu la participation de cinq centrales à savoir la Cstb, la Cosi-Bénin, la Csub, la Cgtb et l’Unstb.
C’est le ministre d’Etat, chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, président de la commission des négociations Gouvernement Syndicats qui a ouvert les travaux. A cet effet, plusieurs préoccupations ont été soulevées par les centrales et confédérations syndicales. Il s’agit entre autres des questions relatives aux libertés dans les trois sous-secteurs de l’éducation évoquées par Kassa Mampo de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).
Dans ses doléances, le secrétaire général de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) a exhorté le gouvernement à revoir la situation des 305 enseignants radiés. Entre autres préoccupations abordées, les questions liées au reclassement, à l’avancement, le retour de formation des enseignants, la prise en compte dans le reclassement des diplômes académiques et professionnels obtenus avant 2011.
La commission a également abordé les questions liées à la situation du Centre National de Production de Manuels Scolaires (CNPMS), le manque d’enseignants dans les écoles, les programmes d’études non adaptés, les coûts élevés de l’enseignement supérieur mais aussi le reversement en agents contractuels de l’État des enseignants Promotion 2008.
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