Dans son premier ouvrage politique ‘’Ma Version’’ lancé le vendredi 28 août 2020, l’ancien ministre de l’économie, Komi Koutché revient sur son séjour à la tête du Fonds national de la micro finance (FNM). De la page 24 à la page 25, il raconte un peu son expérience en tant que directeur général du FNM. «Cette expérience du FNM a été unique en son genre », écrit Komi Koutché. Elle a été longue mais riche. Il raconte qu’une énergie débordante l’animait, «non seulement pour avoir des résultats probants, mais surtout pour impacter de façon unique les domaines » dont il avait la charge.
Et, «j’avais la ferme conviction que l’inefficacité de l’administration publique n’est pas une fatalité ». Il renseigne que «l’objectif était de bâtir un modèle de structure publique d’appui à la microfinance qui obéit à la double contrainte de lutte contre la pauvreté et le renforcement du secteur de la microfinance au Bénin ». Il raconte qu’il a été appelé, en sa qualité de directeur des opérations, à la tête de cette structure en fin 2008, «alors qu’elle traversait ses premières difficultés ».
Et une fois installé, «de jour comme de nuit, avec mon équipe et l’ensemble des partenaires, nous avons méthodiquement mis en place, le dispositif du FNM, son cadre de gestion, conçu les différents produits qu’il devrait administrer pour répondre à la double obligation rappelée précédemment ». L’ancien ministre de la communication estime avoir quitté cette institution après cinq ans «avec des avancées reconnues et saluées, par les témoignages de tous les professionnels de la microfinance ».
Des résultats reconnus et appréciés
L’ancien ministre rappelle «les résultats bénéfiques du travail » accompli. Son équipe et lui ont fait passer «la structure au rang de première structure d’appui à la microfinance au monde à être certifié ISO ». Ils ont mis en place «un arsenal de produits qui ont révolutionné le secteur de la microfinance au Bénin et impacté plus de 1,5 million de personnes dont 95 % de femmes » et «un système de gestion solide, avec une certification de tous les états financiers et le dépôt de tous les comptes à la chambre des comptes ».
Ils ont aussi permis «l’approbation du dispositif du FNM par certains partenaires internationaux, dont la Banque Islamique de Développement, qui l’ont adopté comme modèle d’intervention dans d’autres pays ». Ce qui a permis au Bénin d’avoir «une deuxième phase du projet de microfinance géré par le FNM avec un montant qui est passé du simple au quadruple ». Selon Komi Koutché, lorsqu’il passait le témoin à un autre directeur, le FMN a atteint «un taux de remboursement global record au-delà de 90 % ».
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