A l’issue de son université de vacances hier dimanche 20 septembre 2020, le Parti du renouveau démocratique (PRD) a formulé des recommandations et a dénoncé les différentes manœuvres orchestrées par le régime de la rupture pour le faire disparaître. Le PRD rappelle que les résolutions de la Convention du parti réunie le 21 février 2014 à Ifangni avaient fixé la nouvelle ligne politique et stratégique du parti. Cette ligne est l’abandon de la ligne d’opposition aux régimes à venir, au profit d’une ligne de soutien aux gouvernements légitimement élus.
Car, ce soutien est de nature à accélérer l’accès des populations aux programmes de développement les plus élémentaires (routes, électricité, eau, écoles, centres de santé… etc.). Et c’est ce qui a amené cette formation à apporter tout son soutien à Patrice Talon, à l’Assemblée nationale 7ème législature, «par sensibilisation des populations, par l’adoption en toutes circonstances d’un comportement favorable à la paix, par ses prises de position visant à l’instauration d’un dialogue démocratique entre acteurs politiques ».
En retour, le parti «a constaté que certaines actions de développement du gouvernement Talon ont été étendues à des populations jusque-là marginalisées ; que le visage de certaines villes, dont Porto-Novo la capitale, s’en est trouvé amélioré ». Mais, le parti a constaté la volonté de fragiliser, de marginaliser et éliminer le PRD est «une constante de tous les régimes qui se sont succédés, lorsqu’ils ne parviennent pas à l’asservir où à l’annexer » et «que le régime de la Rupture ne fait pas exception à ce comportement ».
Menace à la paix
La preuve, explique le parti, le PRD, face à l’armada des deux partis officiels que sont l’Union progressiste (UP) et le Bloc républicain (BR), a obtenu la majorité des suffrages dans les villes de Porto-Novo, Sèmè-Podji et Adjarra. Mais, «une loi électorale scélérate, inique et ciblée votée par la 8ème législature de l’Assemblée Nationale » a empêché le parti de voir des maires et conseillers du PRD diriger ces trois communes qui sont les fiefs naturels de cette formation politique. Le PRD «a une âme et une histoire profondément ancrée dans l’histoire du Bénin, avec des militants nombreux, convaincus et déterminés ». Alors, selon cette formation politique, «vouloir le faire disparaître est une entreprise nuisible à la paix et à la stabilité ».
Laisser un commentaire