L’institut universitaire Cerco continue de traverser les mauvais moments de son histoire. Après le Bénin suite à la réforme intervenue dans l’enseignement supérieur avec notamment la réorganisation des écoles privées, c’est au tour du Burkina-Faso de demander la fermeture de ce haut lieu du savoir. La décision prise par les autorités burkinabé ferait suite à plusieurs irrégularités constatées.
C’est l’un des établissements pionniers de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest. L’institut Cerco traverse depuis quelques années des difficultés liées à sa gestion. Après la crise née au Bénin de la réforme instaurant l’organisation des examens nationaux de Licence et de Master, crise à l’issue de laquelle, les portes de l’institut Cerco se sont vues fermer au Bénin, l’établissement est maintenant sommé de mettre la clé sous le paillasson au pays des hommes intègres.
En effet, les autorités gouvernementales du Burkina Faso ont aussi décidé de fermer l’institut dans le pays. Il serait reproché aux responsables de l’institut, des manquements graves aux textes qui régissent le fonctionnement des instituts privés d’enseignement supérieur au Burkina et préjudiciables à l’avenir des étudiants. L’institut Cerco serait également taxé d’ouvrir de nombreuses filières sans l’autorisation préalable du ministère.
Une situation qui met à mal les apprenants et qui fragilise davantage l’institut dans son combat de positionnement dans la sphère des instituts les plus rigoureux du continent. Cependant, difficile de prédire les impacts tant colossaux qu’engendrera cette fermeture de l’institut au pays des hommes intègres.
Laisser un commentaire