Charlie Hebdo : malgré les menaces, ils prennent une nouvelle initiative

L’hebdomadaire satirique français, Charlie Hebdo, rencontre un grand succès avec sa dernière parution. En effet, le stock du récent numéro du journal qui a repris les caricatures du prophète Mahomet, à la base des attentats de 2015, est épuisé. Imprimé 200 000 fois, soit le triple de son volume ordinaire, tous les exemplaires ont été vendus au cours du premier jour. Au regard de ce succès, les responsables du journal ont décidé de réimprimer 200 000 autres exemplaires.

Les nouveaux exemplaires seront disponibles à partir de samedi

D’après Charlie Hebdo, ces milliers d’exemplaires sont actuellement en train d’être imprimés et seront disponibles à partir de samedi prochain. Juin, celui qui a réalisé le dessin et est devenu employé du journal suite à l’attentat, à fait savoir que : cela « montre qu’on est soutenus, que la liberté d’expression, la laïcité, le droit au blasphème ne sont pas des valeurs obsolètes et qu’elles sont soutenues par les Français qui ont choisi d’acheter ce numéro ».

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Les caricatures condamnées par les Pakistanais

« Les gens ont vu qu’il y avait un enjeu derrière ces assassinats et ils tenaient à affirmer leur position par rapport au discours qu’on peut entendre de certains politiques, ou de certaines personnes, qui se révèlent être communautaristes ou séparatistes » a-t-il ajouté. Notons que le Charlie Hebdo a estimé que les caricatures de Mahomet, sont des « pièces à conviction ». Selon le journal, la compréhension de ces derniers sont indispensables. En outre, le procès des attentats a commencé le mercredi dernier. Cela, au grand dam des Pakistanais qui avaient fustigé les caricatures du prophète.

La parution de jeudi dernier avait suscité leur colère, puisqu’ils scandaient : « Cessez d’aboyer, chiens français » ou « Stop Charlie Hebdo ». Le religieux, Mohammad Zamman, avait même suggéré que les relations diplomatiques entre la France et le Pakistan soient suspendues.

Une réponse

  1. Avatar de Bayle
    Bayle

    Au nom de la liberté d expression ils provoquent des fanatiques et risquent de faire des victimes collatérales innocentes encore une fois

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