«Ensauvagement» : Macron siffle la fin de la récréation

En France, les deux derniers venus dans le gouvernement Castex, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, et le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, se livraient à des échanges rhétoriques sur le thème de l’« ensauvagement ». Des échanges, avec des relents de querelles,  qui avaient si bien occupé l’espace médiatique et politique en France, qu’ils avaient vu le premier ministre intervenir sur la question, il y a quelques jours.

Mardi dernier, Jean Castex en bon capitaine avait tenu à rappeler à ses ministres que dans son équipe, tous se devaient de travailler « la main dans la main ». Une semaine plus tard, ce mardi, c’était au commandant en chef, Emmanuel Macron,  de mettre un point final à des palabres qui n’avaient que trop duré.

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Macron frappe du poing sur la table…

Ce mardi, alors qu’il était en déplacement à Clermont-Ferrand, une ville dans le centre du pays, le chef de l’état français était revenu sur la petite querelle sociologique à laquelle s’étaient livré les ministres Darmanin et Dupont-Morreti sur la problématique de la sécurité et la montée en puissance des tendances radicales en France.

Mais surtout sur le terme pour la décrire. Quand le ministre de l’intérieur parlait d’ « ensauvagement », le ministre de la justice lui trouvait le vocable tendancieux. Pour Macron, là ne se trouvait pas le débat, le plus urgent étant de « régler » les problèmes des français. À Clermont-Ferrand, le locataire de l’Elysées avait fustigé le fait pour ses ministres de s’être « tous ensemble », comme complus à  deviser gaiement sur l’« ensauvagement » ; scrutant le sous toutes les coutures comme pour en établir un « kamasutra ».

Pour Macron, si les ministres étaient libres de s’épandre sur des sujets qui leur tenaient à cœur, cela ne devait surtout pas se faire au détriment de leur mission première, qui était celle de trouver des réponses aux problèmes des français et non d’en discuter. Car lui Macron et, bien évidemment les ministres aussi, sont « là pour régler leurs problèmes ». Un rappel à l’ordre de la tête de l’exécutif qui devrait mettre un terme aux querelles.

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