Le président algérien n’est pas allé par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur l’organisation Reporters Sans Frontières. Dans la soirée de ce dimanche, il a profité d’une rencontre qu’il a eue avec deux représentants de la presse écrite algérienne pour accuser l’ONG qui lutte pour la liberté de la presse dans le monde de vouloir « déstabiliser » son pays. Selon les déclarations qui ont été faites par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, l’organisation serait en train d’essayer de « saper la stabilité du pays ».
Les Etats attaquent par les ONG selon Tebboune
« Les États ne nous attaquent pas frontalement mais chargent des organisations non gouvernementales de cette mission », a laissé entendre le président algérien lors de cette rencontre alors qu’il était interrogé sur le sort du journaliste Khaled Drareni, fondateur du site d’information en ligne Casbah Tribune, correspondant en Algérie pour la chaîne de télévision française TV5 Monde et RSF.
Aucune personne condamnée en Algérie pour un article selon le président algérien
Il a notamment insisté sur le fait qu’aucune personne ne soit incarcérée dans son pays pour des écrits. « Nous interdisons les injures et les atteintes aux affaires relevant de la sécurité de l’État », a-t-il précisé. Sans toutefois mentionner le nom du journaliste en question, le président algérien estime qu’il est « impliqué dans une affaire n’ayant aucune relation avec la presse ».
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