La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) souhaite que la transition au Mali se fasse dans un délai d’un an. Toutefois, la junte qui a évincé le président Ibrahim Boubacar Keïta du pouvoir avait déclaré qu’elle préférait « un délai raisonnable » et a suggéré au moins deux ans. La Cedeao lui a alors donné jusqu’au 15 septembre pour nommer un chef civil qui dirigera la transition afin de conduire le pays vers de nouvelles élections.
Dans ce cadre, les militaires vont rencontrer ce mardi 15 septembre les présidents de la Cedeao, qui vont se réunir à Accra, dans le pays du nouveau président de la communauté. La rencontre à laquelle pourrait participer le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, les putschistes selon des proches, voudraient écouter avec attention les chefs d’Etat de l’organisation sous régionale. D’après RFI qui a cité des sources proches de la junte, il n’est pas question pour le colonel Goïta « d’aller affronter les présidents de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ».
Des propositions pour une sortie de crise
Ce n’est qu’après avoir écouté le discours de la Cedeao, que les militaires vont à leur tour, expliquer le bien-fondé de l’action du 18 août dernier qui a fait partir le président IBK du pouvoir. Si la junte n’est tout de même pas encore d’accord avec la Cedeao qui souhaite la transmission du pouvoir à un civil et une transition d’un an, un de leur proche à confier cependant à RFI qu’ils vont faire des propositions leur permettant de sortir de crise. « Nous allons faire des propositions de sortie de crise. »
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