Au Kenya, le président de la Cour suprême a souhaité la dissolution du Parlement. Cette demande a été formulée par ce président d’institution par le canal d’une correspondance qu’il a envoyée au président kenyan. Pour David Maraga, l’insuffisance de femmes à l’Assemblée nationale kenyane intervient comme une violation de la loi fondamentale du pays. Selon les dispositions de la Constitution kenyane, les femmes doivent atteindre obligatoirement 116 sièges sur les 350 membres.
Le président du parlement opposé à la demande
A en croire la correspondance du président de la Cour suprême, le parlement a manqué de mettre en pratique la loi du genre malgré toutes les décisions de justice qui sont intervenues dans ce cadre. Aussi, le président de la Cour suprême a-t-il demandé la dissolution du parlement. Ces propos n’ont pas manqué de susciter des réactions dans le rang des élus kenyans. Le président de l’Assemblée kenyane Justin Muturi s’est opposé à cette recommandation du président de la Cour suprême.
Une application de difficile
Rappelons que la nouvelle loi fondamentale du Kenya est entrée en vigueur il y a 10 ans. La disposition relative à la règle des deux tiers de femmes devrait être promulguée depuis plusieurs années. Malgré les nombreux débats qui sont en cours sur ce sujet, les membres majoritairement masculins du parlement n’arrivent pas encore à mettre en application cette disposition de la loi fondamentale.
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