L’affaire relative à l’empoisonnement de l’opposant russe Navalny continue d’occuper l’actualité. En effet, ce jeudi 17 septembre, le parlement européen a appelé l’Union Européenne à renforcer les moyens de sanctions contre la Russie dans le cadre de ce dossier. Les élus ont notamment demandé aux ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE d’ «élaborer dès que possible une liste de mesures restrictives fortes contre la Russie et renforcer les sanctions déjà existantes».
Des sanctions sectorielles?
Le Parlement a également appelé les membres de l’Union «à accorder une attention prioritaire à l’approbation et à la mise en œuvre dans un proche avenir du mécanisme de sanctions dans le domaine des droits de l’Homme du même type que la loi Magnitsky qui inclura des personnes physiques et pourra prévoir des sanctions sectorielles».
Cette résolution du parlement européen n’a tout de même aucun caractère législatif et les pays membres n’ont donc aucune obligation de s’y conformer. Rappelons que cette situation intervient après l’empoisonnement dont aurait été victime l’opposant russe Navalny. Il aurait été empoisonné par un agent toxique du groupe Novitchok.
Moscou rejette la thèse d’empoisonnement
Mais Moscou de son côté, rejette cette thèse. Les médecins russes de Moscou et d’Omsk ne sont pas de l’avis d’un empoisonnement par un agent toxique. Notons que l’opposant russe a tout de même quitté le coma artificiel dans lequel il est plongé depuis l’attaque dont il a été victime.
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