Lors d’une conférence de presse animée ce mercredi au 9 septembre au siège du parti, le Secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a indiqué les élections présidentielles du 31 octobre en Côte d’Ivoire, n’auront pas lieu tant que certaines conditions ne soient réunies. « Nous ferons en sorte que les élections soient transparentes. Tant que les conditions d’une élection transparente ne sont pas réunies, il n’y aura pas d’élection en Côte d’Ivoire » avait déclaré Maurice Kakou Guikahué, la deuxième personnalité du parti.
Interrogé sur cette exigence du plus vieux parti politique de la Côte d’Ivoire, le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a estimé un peu prétentieuse la déclaration du professeur Guikahué. « Mon avis là-dessus, c’est que c’est un peu prétentieux de sa part. Il n’en a ni la qualité ni le pouvoir de décider. L’État de Côte d’Ivoire est bien organisé. Il y a des Institutions qui travaillent. Et le gouvernement travaille de façon continue à se rassurer que ces élections auront lieu à bonne date, et nous ne transigerons pas là-dessus » a-t-il déclaré.
»Les voies parallèles pour arriver au pouvoir, c’est fini »
Pour le ministre de la Communication et des médias, le gouvernement travaille chaque jour pour que les élections puissent se dérouler dans de bonnes conditions. « Nous réunissons les conditions au fur et à mesure de la bonne tenue de cette élection présidentielle, pour que chacun puisse de façon libre, faire son choix. La démocratie ne peut pas faire l’économie d’une élection. Les voies parallèles pour arriver au pouvoir, c’est fini » a poursuivi M. Touré.
D’après lui, il faut que les uns et les autres se rendent à l’évidence. Le temps des débats inutiles est révolu selon lui. « C’était le passé. Il faut que les uns et les autres reviennent à la réalité. Et, la réalité, c’est de présenter un programme de politique de gouvernance aux populations. C’est sur ça que les populations les attendent. Tout autre débat n’est que distraction » a indiqué M. Touré tout en rappelant le succès de la visite d’Etat actuelle du président dans le pays, où son programme est apprécié des populations.
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