Alors qu’il était en déplacement au Liban mardi, le président français a reproché à Georges Malbrunot, un journaliste du Figaro d’avoir fait son travail. « Ce que vous avez fait là, c’est grave » a dit Emmanuel Macron parlant de l’article du journaliste sur la rencontre du locataire de l’Elysée avec le patron du Hezbollah. Le rédacteur en chef du service politique du journal prendra dans la foulée, la défense de son collègue. Dans un tweet, il rappelle au chef de l’Etat que Georges Malbrunot « n’a fait que son métier d’informer. Et révéler la teneur des entretiens entre Macron et le Hezbollah ». « C’est ça le journalisme, que le président soit content ou pas. C’est la grandeur de notre métier » a t-il poursuivi.
Eric Zemmour sans utiliser les mêmes arguments, s’attaque à Emmanuel Macron. Pour le polémiste qui intervenait sur Cnews, le locataire de l’Elysée ne « supporte pas la contestation et la contradiction ». « Je pense qu’il était mécontent que cela sorte comme ça » a-t-il poursuivi. Eric Zemmour a par ailleurs assuré que cette altercation n’est qu’un classique des rapports entre pouvoir et médias.
« J’ai souvenir de colères de Mitterrand, de Chirac contre des journalistes… »
« Il y a un choc presque dans sa pureté de cristal. C’est le grand classique du journaliste qui essaie d’avoir une information et de l’homme de pouvoir qui est furieux qu’on lui enlève » croit-il savoir. Signalons que ce saut d’humeur d’un chef d’Etat contre un journaliste n’est pas une première en France. Le polémiste le rappelle d’ailleurs. « J’ai souvenir de colères de Mitterrand, de Chirac contre des journalistes qui avaient révélé des choses » a-t-il laissé entendre. Le coup de sang de Macron a été critiqué par des élus comme Nadine Morano.
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