Plusieurs associations maliennes ont porté plainte contre la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), pour les sanctions qu’elle a prise depuis la chute du président Ibrahim Boubacar Keita. Depuis, les flux financiers sont bloqués et les frontières fermées. La situation inquiète des associations et particuliers qui s’interrogent sur la légalité des sanctions de l’institution panafricaine. Pour contester la légalité de ces sanctions, ces derniers ont donc déposé le jeudi dernier, deux requêtes auprès de la cour de justice de la Cedeao.
Aucune mention de suspension de flux financiers
L’une des requêtes demande à la cour de justice de l’institution de donner son opinion sur la légalité des sanctions prises à l’encontre du Mali. En outre, les lois qui régissent la CEDEAO sont soit d’ordre juridique, soit d’ordre politique. Maître Koné, avocat de l’un des collectifs plaignants a indiqué que dans ces textes, il aucune mention de suspension de flux financiers ou fermeture des frontières n’est faite. Une autre requête a été déposée afin que toutes ces mesures soient suspendues. La réponse de cette demande pourrait-être connue au plus tard à la fin de la semaine prochaine.
Abdoul Wahab Diakité, président de Publiez ce que vous payez au Mali, craint que ces mesures ne plongent le Mali dans une crise. « Les sanctions visent la communauté malienne et non pas les dirigeants » a-t-il estimé.
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