Les Organisations non gouvernementales en ont visiblement marre des « violations des droits humains » en Chine. « Un Etat qui s’efforce de se tenir au-dessus de tout examen critique constitue une menace fondamentale à l’égard des droits humains » ont-elles écrit dans une lettre ouverte adressée à Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’Onu, aux Etats membres et à Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme. Au nombre de 300 ces ONG se trouvant dans plus de 60 pays du monde demandent d’ailleurs à l’Organisation des nations unies d’agir de manière décisive pour protéger les libertés fondamentales en Chine.
Elles veulent que les hautes instances des Nations Unies enquêtent sur ces violations des droits de l’homme. En effet, ces organisations verraient d’un bon œil que l’Onu convoque une session spéciale du Conseil des droits de l’homme et nomme un envoyé spécial pour cette fin. Elles invitent aussi la Haut-Commissaire aux droits de l’homme à se mettre dans la danse en publiant des rapports sur les violations des droits humains dans l’empire du milieu.
Attaque contre les défenseurs des droits de l’homme
Notons qu’en juin dernier, une cinquantaine d’experts de l’ONU avaient demandé à l’organisation d’agir pour protéger les libertés fondamentales en Chine. Ils signalaient des violations massives les droits humains « à Hongkong, au Tibet et au Xinjiang », de même que les « attaques du régime contre les défenseurs des droits, journalistes, avocats et détracteurs du gouvernement dans tout le pays ». C’est d’ailleurs sur ces dénonciations que se basent les ONG pour réclamer des mesures fortes à l’Onu. Elles informent que ces atteintes aux droits de l’homme ne sont pas seulement enregistrées en Chine.
Pékin entrave également la liberté intellectuelle hors du pays et cible les défenseurs des droits de l’homme se trouvant ailleurs que dans l’empire du milieu. Et pour ne pas être inquiété, il essaye d’étrangler les « initiatives qui cherchent à examiner de près les graves violations des droits et des crimes internationaux commis dans des pays du monde entier ». On attend la réponse de l’Onu et surtout celle de la Chine, à cette initiative des 300 ONG.
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