Le vendredi 16 octobre, la France a été choquée par la décapitation d’un professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine. Le principal suspect, un Russe tchétchène de 18 ans a été abattu par la police à 200 mètres du corps de Samuel Paty. Selon les révélations de BFM TV, Abdoullakh Anzorov a cherché à se renseigner sur sa victime en contactant les personnes qui avaient reproché au professeur son acte dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux (le père d’une élève et Abdelhakim Sefrioui, un islamiste) .
Le terroriste a contacté l’islamiste Abdelhakim Sefrioui et le parent d’élève
Il voulait savoir ce que Samuel Paty avait exactement fait en classe, avant d’agir. Inutile de rappeler que le professeur d’histoire avait montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves. Le même média affirme que le jeune Russe tchétchène a communiqué avec le père de l’élève sur le réseau social WhatsApp. LCI de son côté révèle que les enquêteurs ont constaté que le terroriste a écrit au père de famille et à l’islamiste Abdelhakim Sefrioui.
Il les informait de son intention de « venger le prophète à sa manière ». Ceux-ci n’ont pas daigné informer la police. Les deux font partie des seize personnes interpellées par la police dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du professeur d’histoire. L’homme aura droit à un hommage national. C’est du moins ce qu’a laissé entendre il y a quelques jours la présidence française.
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