La cour suprême du Bénin, haute juridiction en matière administrative a tenu jeudi 22 octobre 2020 sa rentrée judiciaire. La cérémonie, fort simple a eu lieu au siège de l’institution à Porto- Novo en présence des personnalités politico-administratives, des présidents des diverses institutions de la République.
« Le magistrat et le politique: comment concilier la confiance et l’indépendance? ». C’est la thématique développée au cours de l’édition 2020 de la rentrée judiciaire de la cour suprême. A en croire le Président de la cour suprême, c’est l’occasion pour la cour de se libérer. « Le juge ne parle pas. S’il est amené à parler, c’est à l’occasion de la rentrée judiciaire. Il parle pour dire comment il a exécuté ses missions régaliennes de l’année écoulée et comment il pense faire face à celles de l’année qui vient », a déclaré Ousmane Batoko.
Aux dires du magistrat, cette rentrée judiciaire de la cour suprême est une aubaine pour le président de l’institution de dire haut les problèmes de la nation. « C’est l’occasion pour le juge de donner ses sentiments sur ce qui se passe dans le pays, d’apprécier la qualité et la nature de sa relation avec les autres pouvoirs », fait remarquer Ousmane Batoko.
A la tête de la plus haute juridiction en matière administrative du Bénin depuis 10 années déjà, le Président Ousmane Batoko achèvera son mandat en mars 2021 où il aura passé les moments les plus édifiants de l’histoire politique du pays. Rappelons que cette cérémonie annuelle a mobilisé magistrats, greffiers, huissiers, notaires, commissaires-priseurs et autres animateurs de l’appareil judiciaire.
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