La gestion du contentieux des communales et municipales de mai 2020 est au cœur d’un atelier-bilan que tient depuis ce lundi 19 octobre 2020 au siège de la haute juridiction à Porto-Novo, la Cour suprême. Pendant deux jours, les juges, avocats généraux, greffiers et autres vont faire l’évaluation critique de cette activité. Les travaux ont été élargis à des externes impliqués dans le processus électoral, notamment l’Assemblée nationale, la Commission électorale nationale autonome (CENA), l’Agence nationale de traitement (ANT), le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique ainsi que celui en charge de la Décentralisation.
Au total, le juge du contentieux électoral a connu de 263 recours électoraux à l’issue des élections communales et municipales du 17 mai dernier. Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko à l’ouverture de cet atelier a salué ses collaborateurs pour avoir relevé ce défi avec maturité et responsabilité. Chacun des participants va apporter son expertise durant les deux jours de travaux. Le président de cette juridiction attend de ces participants des propositions pertinentes en vue d’améliorer le mécanisme global d’organisation des élections et singulièrement la gestion du contentieux afférent. Plusieurs communications sont prévues portant sur des thèmes.
Au nombre des thèmes, il y a «Gestion du contentieux électoral de 2020 : grands enseignements aux plans organisationnel, matériel et technique»; «Démocratie de proximité et répartition des sièges : cas des élections communales et municipales de 2020 » ; «Le choix des maires, de leurs adjoints et des chefs d’arrondissement : évolution législative et jurisprudentielle de la cour » ; «Contribution du greffe à la gestion du contentieux des élections communales et municipales de 2020 » ; « L’inéligibilité à l’aune du contentieux des élections communales et municipales de 2020 » et « Pouvoirs du juge électoral et gestion du contentieux des élections communales et municipales de 2020 ».
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