Covid-19 : des pays ont utilisé la pandémie pour intensifier leur surveillance, selon un rapport

Avec l’avènement du coronavirus, les sociétés du monde sont devenues plus dépendantes des technologies digitales. L’internet est de plus en plus utilisé. Cette situation est exploitée par certains gouvernements pour bâillonner la dissidence qui s’exprime en ligne. C’est du moins ce que laisse croire un rapport de Freedom House, une organisation non gouvernementale financée par le gouvernement américain.  Dans ce document, elle montre comment la Covid-19 sert de prétexte aux gouvernements pour renforcer la surveillance en ligne dans le seul but d’étouffer les voix qui leur sont défavorables.

Dans plusieurs pays, les gouvernants se sont servis de la crise sanitaire mondiale pour « justifier des pouvoirs de surveillance étendus et le déploiement de nouvelles technologies qui étaient auparavant considérées comme intrusives » a indiqué le rapport sorti ce mercredi 14 octobre. Le président de l’ ONG Freedom House a par ailleurs fait savoir que l’internet était de moins en moins libre avant l’apparition de la Covid-19.

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« Sans garde-fous, ces technologies peuvent être reconverties en outil de répression politique » 

Ces dix dernières années, la liberté d’expression sur internet n’a fait que dégringoler.  Selon le rapport dont le champ d’étude couvre 65 pays, seul 20% des 3,8 milliards d’internautes vivent dans des pays où il n’y a pas de restrictions sur les activités en ligne.  

32% dans des pays où les activités en ligne jouissent d’une liberté partielle et 35%  dans des pays où il y a des restrictions qui entravent sérieusement la liberté d’expression sur internet.  « Sans garde-fous adéquats pour la vie privée et l’Etat de droit, ces technologies peuvent facilement être reconverties en outil de répression politique » prévient le président de Freedom House Michael Abramowitz.

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