A la faveur d’une interview qu’elle a accordée à L’Obs, la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a fait part d’une initiative qui a été prise par le gouvernement français suite au meurtre de Samuel Paty il y a une semaine. On retient de cette sortie médiatique de l’autorité ministérielle, qu’ « une unité de contre-discours républicain sur les réseaux sociaux» sera mise sur pied. L’objectif serait ainsi de lutter contre «le cyber-islamisme».
Une réponse aux discours haineux
La structure aura ainsi comme autorité de tutelle le préfet Christian Gravel qui préside le « comité interministériel à la prévention de la délinquance et de la radicalisation et de la lutte contre les dérives sectaires». L’entretien a été une occasion pour la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa, d’insister sur la nécessité d’apporter des réponses aux propos à caractère haineux qui circulent sur les réseaux sociaux.
« Discours de contre-propagande »
«On voit se développer des discours d’islamistes sur la toile, de victimisation systématique, sans que personne ne les démente», s’est évertué à expliquer la femme politique tout en insistant sur l’objectif du gouvernement qui n’est rien d’autre que de porter «un discours de contre-propagande».
Rappelons que ces dispositions interviennent dans un contexte où l’assassinat de l’enseignant a été favorisé en grande partie par des appels lancés par plusieurs personnes par le canal des réseaux sociaux. Le professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine a été tué par un jeune homme après avoir montré en salle de classe une caricature du prophète Mahomet.
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