L’école et la réligion

Photo de Tyck via Iwaria

A notre ami et frère Akindès Francis qui se pose la question sur la difficile position de l’enseignant face à la religion, ceci, à propos de cet acte aussi cruel qu’insensé perpétré en France, voici ma réaction..Je ne crois pas que ce soit par fanatisme religieux que certains individus posent ces actes d’un autre âge. Nous avons affaire à des gens, qui, dérangés pour être exposés à tous les risques, et sans repère, dérapent et le mot est faible. Sous prétexte de religion.

Dans ce monde où plus rien n’est respecté. Surtout avec tous les excès abondamment permis et diffusés par et sur tous les canaux médiatiques. Un monde instinctif que tout exacerbe et qu’un rien exaspère. Tous les instincts d’un monde qui accepte tout et n’importe quoi et qui se délecte de toutes les perversités et avec toutes les perversions. Et qui, malheureusement, semble se déliter sous le coup et le coût de cette effroyable pandémie.

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On s’est tout permis. On se permet encore tout aujourd’hui. Les jeunes en France ont, eux, d’autres problèmes et même des problèmes existentiels, quelle que soit leur religion. Dans cette affaire, la religion a bon dos. Dans un temps aussi court le pouvoir français a abordé la question de la religion à maintes reprises. Des discours sur les séparatismes et tutti quanti en font foi.

Et puis, même si cela ne transparaît plus clairement par ces temps, la question du conflit Palestine/Israël reste tout de même en filigrane dans cette haine taxée d’islamiste.La religion n’est qu’un apparat et même un prétexte. Des fanatiques, il y en a dans toutes les religions. Et ceux-là qui tirent sur les foules aux USA, à quels dogmes obéissent-ils ?L’instinct et l’attrait pour le mal, pour le sordide et le morbide trouve peut-être un peu facilement le relais chez le supposé ou présumé « islamiste ». Pour qui les versets du Coran et/ou la charia se révèlent, si l’on ose dire, une véritable source d’enivrement et même de dérèglement cérébral. Les armes à feu et le sabre deviennent des joujoux pour cette génération nouvelle qui puise ses réflexes dans la partie la plus sombre de la conscience humaine.

Alors, pour en venir à l’enseignant, son rôle sera d’essayer de canaliser ce flux malsain qui irrigue le sang de l’homme façonné dans et par ce 21ème siècle de tous les dangers. Mais surtout, le bon sens qu’il devra avoir, c’est d’éviter d’illustrer la liberté d’expression par des exemples susceptibles de polémique ou d’interprétation malsaine ou malveillante.En d’autres termes, l’enseignant recherchera à tout prix ce qui n’est aucunement équivoque à un moment donné.

Florentin Codo (Contribution)

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