Le meurtre du professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine, continue à défrayer la chronique. Depuis la révélation des circonstances du drame, l’affaire avait pris des allures d’affaire d’état avec de nombreux officiels et politiques intervenant, qui pour dire leur indignation, qui pour appeler à une interpellation rapide de toutes les personnes impliquées dans l’assassinat.
Alors qu’il y a quelques jours, la presse nationale française révélait de nombreuses interpellations et mises en examen ; l’avocat d’un des deux adolescents mis en examen, faisait des confidences. Selon Charles-Emmanuel Herbière, son client ne prenait que maintenant l’exacte mesure de l’acte commis, et il regrettait.
« Il est effondré »
C’est à BFMTV, que Charles-Emmanuel Herbière, avocat de l’un des deux collégiens mis en examen pour avoir aidé à identifier Samuel Paty, moyennant subsides, a fait ses révélations. Selon le juriste, avocat pénaliste à Ermont, une commune française du Val-d’Oise ; son client serait depuis quelques temps déjà « effondré ». Son client un mineur de 14 ans avait été, avec un autre de ses camarades, placé sous contrôle judiciaire pour avoir accepté 300 euros en échange d’information sur leur professeur, Samuel Paty.
Au média français, l’avocat avait expliqué que son client commençait seulement à comprendre l’horreur de la situation et la gravité de son acte. C’est que pour le collégien, la somme de 300 euros, désignée en coupures de 10 euros et proposée par l’assassin de Paty était une grosse somme, un montant « important ». En outre, il n’aurait jamais été question de meurtre, l’assassin aurait déclaré aux enfants qu’il voulait simplement que Paty s’excuse. Le collégien n’avait pas résisté et avait cédé à la « tentation ». Mais aujourd’hui, selon Me Herbière, l’adolescent reconnaissant que Paty était un bon professeur, de ceux qu’il « respectait » le plus, était effondré que par lui une telle tragédie était arrivée.
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